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BIM et éco-construction 2/2

Tous les corps de métier sont impactés par l’éco-conception

Les professionnels de la construction doivent faire face à des obligations nationales et européennes d’un côté (RE2020 par exemple) et la demande de l’utilisateur final qui recherche autant voire davantage un confort thermique qu’une belle demeure.
La population est beaucoup plus sensible sur le sujet qu’il y a 5 ans. Le réchauffement climatique engendre un sentiment de mise en péril. Ainsi chacun souhaite-t-il faire un effort à son échelle.
Ces 2 aspects (législatif et humain) convergent et transforment la manière de concevoir, de construire. Si aujourd’hui l’architecte, la maîtrise d’ouvrage, les BE sont contraints via le côté législatif ; les industriels fabricants pour le bâtiment sont également impactés. Leurs lignes de production sont réorientées pour répondre à la demande et être concurrentiels. Ils adaptent leurs catalogues et doivent innover pour trouver des solutions techniques pour mieux concevoir et mieux construire les bâtiments de demain.
Pour limiter les gaz à effet de serre en réduisant la consommation énergétique, le choix des matériaux utilisés sur le chantier est primordial. Les acquéreurs attendent des ouvrages avec un niveau de performance énergétique important. Le DPE par exemple influe désormais sur l’achat d’un appartement.

Le réemploi, un corollaire de l’éco-construction

Le réemploi est l’avenir de la conception des bâtiments. 

Il s’agit d’une démarche vertueuse qui réduit l’impact carbone, le besoin d’énergie et qui se déploie largement. 

Il répond ainsi à la problématique de « Pourquoi mettre du neuf, jeter des matériaux qui peuvent être recyclés, réexploités ? » Le gaspillage énergétique est ainsi réduit par la ré-utilisation.


La gestion est certes compliquée : il faut être vigilant sur le planning de déconstruction et de construction mais geste s’étend et devient un réflexe.

Quel est l’impact de l’éco-construction sur le chantier ?

Dans les critères actuels, il est demandé de faire attention au bilan carbone de tous les éléments amenés sur le chantier (circuit court, matières premières). L’analyse de cycle de vie du bâtiment doit être faite pour présenter le projet et le faire valider. Cette analyse prend en compte divers aspects tels que le transport, l’énergie, le lieu de fabrication des matières premières, les processus de fabrication, l’emballage, …

Pour faciliter cela, l’offre logicielle s’étoffe. Revit par exemple vient d’intégrer un module sur le bilan carbone lié à Insight (collecte et analyse les informations fournies dans Revit).

Au-delà de cet outil, le BIM permet de connaître avec précision la quantité d’objets à commander, et délivre les informations essentielles. Le BIM optimise en temps réel le coût des matériaux à commander et l’impact carbone pour la production des objets manufacturés. La donnée renseignée des objets est capitale et facilitée par la nouvelle technologie.

Article proposé par Antonio CALABRESE

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