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Le BIM: BIM et data.

Le big data ou des nouveaux métiers tels que Data Scientist, … La data est partout. Une data fiable, accessible et exploitable est un enjeu majeur pour les entreprises. Qu’est-ce que le BIM apporte en termes de data ?

Qualité de la data et de la maquette IFC

Quel est le niveau attendu au niveau de la maquette numérique ?

Le big data ou des nouveaux métiers tels que Data Scientist, … La data est partout. Une data fiable, accessible et exploitable est un enjeu majeur pour les entreprises. Qu’est-ce que le BIM apporte en termes de data ?

Avant le BIM, la data se résumait surtout à des pièces graphiques. A ce niveau-là, la production de plans, le BIM n’a pas apporté un véritable plus (je dirais plutôt qu’il y a des améliorations mais que ce n’est pas à ce stade là que l’on voit une véritable révolution). Par contre les informations liées à la maquette numérique depuis le BIM sont beaucoup plus riches (informations sur les objets) en vue d’exploitation.

Le BIM et la qualité de la data : de la rigueur et un cadre.

Aujourd’hui pour être fiable à 100%, il faudrait que la data soit renseignée au fil du l’avancement du projet. En effet, en début de projet, les BE et architectes pourraient indiquer une multitude d’informations mais le renseignement des objets passe en second plan. La data principale telle que la surface est bien sûr fournie mais à ce stade, les intervenants ne voient pas l’intérêt direct à renseigner d’autres informations telles que la marque, le modèle, le matériau, … Ces données seront indiquées plus tard en phase Pro DCE.

Une autre problématique surgit alors. Qui doit le faire ? Certains répondent l’économiste car il chiffre le projet et sélectionne les objets en fonction du budget. Il possède toutes les informations. D’autres l’entreprise de construction ou les entreprises à qui sont adjugés les lots. Ce n’est pas simple à déterminer.

Le BIM et le mythe de l’outil unique.

Aujourd’hui, dans le processus BIM, les entreprises de construction ne sont pas aussi avancées que les architectes ou BE. Sur les projets où j’interviens, j’observe à chaque fois le fossé entre la phase conception et la phase EXE.
Sur le chantier, les maquettes ne sont pas utilisées (sauf sur certains chantiers) comme outil de travail mais comme des conteneurs pour injecter de la donnée en fin de projet via le DOE numérique. La donnée n’est donc pas saisie au fur et à mesure de l’avancée du projet, ce qui est risque d’erreur et d’oubli. Cela produit une incohérence entre la donnée réelle et celle saisie en fin de projet. En effet, il y a toujours des changements qui ne figurent pas sur les plans. Ce n’est donc pas évident de garantir l’exactitude de la donnée et de la vérifier. Personne ne possède à elle seule toutes les informations des éléments posés et fournis par les entreprises. Chacun possède la connaissance des éléments posés par lui-même.

Quand on parle BIM on voit la maquette numérique comme une base de données. On s’imagine qu’il n’y a qu’une seule maquette renseignée par tous. Ce n’est pas la réalité. Les entreprises qui doivent renseigner les objets se retrouvent dans une condition particulière. Elles ne travaillent pas forcément sur le même logiciel que les BE ou architecte. Elles récupèrent dont la maquette au format IFC et non pas au format natif. Le format IFC est un format « mort » qui n’est pas modifiable et ne peut pas évoluer. Les entreprises doivent donc créer leur propre maquette pour la renseigner. Nous n’en sommes pas encore à une maquette unique avec des objets et un niveau d’informations excellent. Il faut plusieurs maquettes métiers (BIM Niveau 2).

Le BIM, la qualité de la data, et demain ?

On voit bien à travers ces exemples que la qualité de la data fournie dans la maquette numérique en vue d’exploitation n’est pas encore fiable à 100%. C’est normal, le BIM est encore jeune.

Il faut laisser le temps au temps pour que la technologie s’améliore. Ce n’est ni impossible ni infaisable. Bientôt des outils logiciels permettront de comparer la data de la maquette attendue et la data réelle. Chaque entreprise renseignera son tableau des éléments posés et grâce à un tableau référent cela permettra de vérifier l’exactitude de la data. 

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